Sober in Dublin

27 juin 2010

Bon, on va mettre quelque chose au clair dès maintenant: ni Véro ni moi ne croyons au pouvoir de l'alcool pour rehausser la qualité de vie. Ceci étant dit, on se doit de mentionner que, malgré l'endroit où on se trouve, malgré l'abondance de Pubs (y'a probablement plus de bars sur notre petite rue mineure que dans le grand Gatineau au complet), malgré les occasions, on en a même pas viré une!


Eh oui.. On a rencontré quelques couples de gens bien sympathiques, Véro s'est fait des amies au travail et personnellement je me suis fait des amis joueurs de jeux de société, pis cibole y'en a pas un là-dedans qui va prendre plus que 2 bières dans une soirée. Faut pas se tromper - on les apprécie énormément et on a beaucoup de plaisir. Mais.. comment dire... On s'ennuie du Où Quoi!!!

Enfin, sur ce, je vous laisse sur une photo spéciale que j'ai prise avec un ministre. Je me suis fait passer pour quelqu'un d'important et ils m'ont fait signer un document quelconque. J'ai signé Peter MacKenzie avant de me rappeler qu'ici c'est les " O' " et non les " Mac ".


Je pense qu'à gauche c'est l'évêque de Leinster.

Bonne St-Jean!!!


BONNE ST-HEAN!!!


Même si c'est pus la St-Jean

Et tant qu'à être ici, j'en profite pour vous montrer deux choses:

1: du jus de banane, ça existe

2: pourquoi au Canada on utilise encore des ouvre-cannes?
On a inventé le BlackBerry pis on utilise encore des ouvre-cannes.

gRastronomie irlandaise

22 juin 2010

GRastronomie. C'est la meilleure expression que j'ai trouvée pour décrire l'alimentation irlandaise, parce que du gras, y en as! Du déjeuner au souper, y a toujours moyen de se rajouter un centimètre de bourrelet supplémentaire... ce qui me fait craindre la prochaine année!

Le Full Irish Breakfast (très similaire au Québec en passant) est même une attraction touristique puisque plusieurs endroits font leur pub sur ce concept. Grosso modo: bacon, gras, oeuf, gras, patates, gras, saucisses, gras et tomate... gras! Il faut dire que ce déjeuner est spécifiquement conçut pour les lendemains veille pas facile, pis ici, ça arrive souvent!

Parmi toutes les expériences graisseuses que nous avons eu la chance de connaître, je m'en voudrait d'omettre notre super souper de samedi soir dernier, en compagnie de quelques nouveaux amis. On s'est gRâtés.


 Au centre de la table: le coupable pour mes brûlements d'estomac

Ce plateau de groupe pour 6 à 8 personnes pourrait facilement être comparé avec ce que certains au Québec appellent le "panier du buveur".  C'est pas cher pis ça fait la job: onion rings, ailes de poulet, frites, saucisses! L'une des différences remarquable avec le plateau Irish, c'est qu'il y a des légumes. Oui, oui! Je vous assure, des champignons... frits!



 Pep essaie infructueusement de manger tout à la fois un onion ring pis un champignon frit: il est en manque de légumes!


Là c'est claire, tous les signes y sont: grosse bouffes grasses, frites, grosses virées... Nous en sommes venus à la conclusion que la seule chose qui manque à la GRastronomie Irish, ben c'est la Poutine!

Week-end banal

20 juin 2010



Un autre weekend de passé à Dublin City! Pour dire comme les celtes (qu'on retrouve dans toutes les zones touristiques, et... nulle part ailleurs?) un autre weekend à Baile Átha Cliath. Ça, c'est le nom de Dublin en Gaélique. Ça se prononce quelque chose comme: "bwa wawa wawa". Une de mes plus grandes surprises, par rapport à la langue gaélique, est à quel point la phonétique est différente. Par exemple, la populaire rue Abbey, en gaélique, s'écrit Sráid na Mainistreach et se prononce à peu près: shtreshtre meneshtre.

Au cours des derniers 600 ans, la langue gaélique a été petit à petit effacé par l'envahisseur pour être remplacée par l'anglais. Vers la fin du XIXe siècle, plusieurs mouvements revendicateurs et militants pour l'indépendance sont nés. Deux de ceux-ci avaient comme principal cheval de bataille la défense de la langue. Ces groupes ont beaucoup aidé à la mobilisation du peuple.

Quelques années après avoir obtenu l'indépendance, au début du XXe siècle, et après s'est stabilisé, la "repopularisation" de la langue gaélique a été mise à l'agenda politique de, je crois, pas mal tous les partis politiques irlandais. Aujourd'hui, tous le monde parle encore anglais, mais le gaélique fait maintenant partie du cursus scolaire, une des 3 chaines télévisées hertzienne (sans le câble) est en gaélique (avec un gros focus sur des émissions pour enfants), et tout est bilingue - anglais et gaélique. Dans le tram, les arrêts sont nommés "Next stop: Smithfield - Ash tridesh tridesh: mesh gedersh gerdesh". Alors les irlandais connaissent pas vraiment la langue irlandaise, mais tout le monde connait les noms des arrêts du tram en gaélique.

...

Je sais pas pourquoi je me suis rendu jusque là, je voulais parler du weekend. Finalement je vais laisser ça à Véro, j'en ai déjà assez dit. Mais je vais vous laisser une photo quand même. C'est pas un, mais deux de ces teneurs d'affiches publiques! Y'en a même un qui lit un livre!!!

Ce que j'aime le plus dans la photo, c'est 
les piétons gênés d'être dans notre photo.

La Game (suite)

16 juin 2010

Bon, lundi passé j'expliquait rapidement les 4 sports nationaux. Notre préféré, à date, est le football gaélique, cet espèce d'hybride à mi-chemin entre le soccer et le rugby.

C'est en prenant une bière avec un sympathique couple de français qu'on s'est fait inviter à assister à un match au stade Croke, le plus gros d'Irlande (avec 85000 places). Le dimanche après-midi suivant, on rencontre la compagnie, marche une dizaine de minutes, et pénètre le mastodonte. Ce stade, c'est tellement impressionnant, que ça en donne le vertige. Bon, est où la bière, asteur. Bon, pas de bière ça a l'air. Faut ben être en Irlande pour pas avoir de bière dans les stades. On cherche nos place, s'installe. On est presque en haut. On a un petit toit. Pas besoin du petit toit, de toutes façons, fait un super beau soleil et on a tous chaud (j'aurais peut-être pas dû amener mon manteau de cuir). Le match commence! Yessir! Woup, tiens donc, y pleut des cordes. La température a dû baisser de 12 degrés en 12 minutes.

Violent

Ok, de l'action, en voulez-vous, en v'la. Les équipes se passent la balle, se boxent, enlignent buts sur buts, c'est la folie totale. Le jeu arrête à peu près jamais. Un blessé? Pas grave! On continue! L'équipe médicale sur le terrain? Pas grave! On les contourne! Ça arrête jamais, c'est brutal, c'est rapide, y'a aucune place au sportmanship, c'est merveilleux. Après 10 minutes, je veux plus que ça arrête. Les voisins de la rangée d'en bas non plus.  D'ailleurs, à les voir, eux, on comprend pourquoi c'est mieux de pas vendre d'alcool sur le site. À les sentir aussi.

Y'avait pas grand monde au stade, et il faisait à peu près 5 degrés avec une pluie torrentielle par moments, mais l'ambiance était quand même là. J'ai déjà hâte aux matches plus important.

La madame a l'aimait ça


Dans un autre ordre d'idée, c'est étonnant de voir ça: en Irlande, c'est légal de faire de la pub télévisuelle visant directement les enfants. J'avais pas vu ça depuis les annonces des pistes de courses de Hotwheel quand j'avais 9 ans. D'ailleurs, elles n'ont pas vraiment changées, les pubs.

Ça, c'est pas en Irlande, et pas en 2010, mais c'est beau en tabarnouche.

Galarneau est parmi nous!

Il fait beau depuis deux jours à Dublin, deux jours! C'est exceptionnel ici considérant que normallement, la pluie et les nuages ne sont jamais très loin. Mon parapluie est la seconde chose à laquelle je pense systématiquement après mon porte-monnaie. Mais là il fait beau, on se bourre la face de soleil et surtout, il fait clair jusqu'à 22h!

Ben oui, à ce moment-ci de l'année, le soleil se lève très tôt et se couche très tard. Ce qui est de toute évidence une bonne chose en ce moment deviendra possiblement un cauchemar cet hiver, lorsque l'inverse se produira. Le soleil se lèvera vers 8h pour se coucher vers 16h... misère!

Mais pour le moment, Galarneau est parmi nous et on en profite!

La Game

14 juin 2010

Bon. Avant tout, on va commencer par l'essentiel:

Mon royaume pour une poutine.

Maintenant, passons aux choses plus banales.

Hier, on est allé voir la game. En fait, ici on appelle ça the match, mais puisque c'est un blog français, on va appeler ça la game. C'est fou mais, malgré la faible population, il y a en Irlande quatre sports très populaires. Et ces quatre sports sont entourés d'une industrie phénoménale. Imaginez la dernière saison d'Hockey qu'on vient de connaître, mais fois 4.

Le soccer (et ils sont les seuls européens à appeler ça du soccer) est, comme partout dans le monde (sauf chez nous), très populaire. Le peuple voue un amour inconditionnel à son équipe. Les irlandais sont par ailleurs plutôt connus dans le reste du vieux continent pour leur présence, disons, "remarquable" dans les bars à l'étranger quand leur équipe joue. Cette année, comme vous le savez certainement, c'est la coupe du monde de soccer. L'équipe irlandaise ne s'est pas rendu à la coupe. Elle s'est fait éliminer par les français qui ont triché (un joueur a utilisé sa main pour faire dévier un tir au but). Puisque l'Irlande n'a pas d'équipe à la coupe, cette année, les Irish prennent pour Anyone But France.

Mettons qu'on se tient tranquille, dans les pubs, quand la France joue.

Le rugby est incontestablement le plus violent et le plus trash des sports joués par les irlandais. Mais on a pas vu de partie encore. À suivre...

Le Hurling est un sport totalement nouveau pour nous. Il s'agit du sport le plus rapide que j'ai jamais vu. Comme toute tradition irlandaise qui se respecte, c'est intense, brutal et loud. C'est partout, joué à l'école, par des enfants, comme dans le parc par des adultes. Souvent, on voit des gens se promener avec leur crosse de Hurling dans la rue. On a pas encore vu en personne, mais inutile de dire qu'on a hâte! Au petit écran, c'est hallucinant de les voir aller, le contrôle qu'ils ont sur cette petite balle à peine grosse comme une balle de baseball. En gros, on peut utiliser les mains et la crosse pour batter la balle dans un but. Le terrain est gros comme un terrain de soccer.

Même pas de casque, imagine.

Le football (ou football gaélique) est celui qu'on connait maintenant le mieux, pour avoir assisté à deux matches.  Voyons, c'est ben long ce post-là. On dirait que je suis tanné de l'écrire puis j'ai même pas parlé de ce que je voulais vraiment parler.

Plus sur le football gaélique une autre fois.

Tram-boulot-dodo

12 juin 2010

Après une première semaine de travail, je suis maintenant prête pour un petit compte-rendu.

Une journée typique débute par un dix minutes de tram, un quinze minutes de marche frénétique parmi des centaines de frénétiques, puis un autre 25 min de tram. C'est un peu long, mais heureusement il y a le quotidien Metro Herald distribué à tous les coins de rues pour nous divertir. L'information que l'on y retrouve n'est vraiment pas de très grande qualité (potins de stars, sports et meutres essentiellement), mais au moins ça passe le temps! Et puis, vraiment, j'adore prendre le tram, c'est fantastique: rapide, à tous les trois minutes, confortable, un klaxon qui fait dong!dong! et en prime, une belle vue sur l'animation extérieure (ça y en manque pas!).



     J'aime le tram.       


Microsoft c'est une grosse boîte! Si Pep a eu à calculer le nombre de vaches au Canada lors de son dernier entrevue, moi je ne suis pas encore certaine de savoir il y a combien d'employés pour MS. Deux gros building jumeaux qui doivent contenir au total au moins 2 000 personnes. Aussi, vue la provenance ultra diversifiée des employés, c'est comme une micro-représentation du monde, on y entend parler toutes sortes de langues. J'ai constaté que les gens décorent souvent leur bureaux avec des petits drapeaux de leur pays d'origine. Je vais donc grayer ma place d'un tit drapeau du Québec, terre d'appartenance. 

Chez MS, au moins 85% des employés semblent avoir moins de 35 ans! On aurait pas de difficulté à y recruter des bénévoles pour le FOÉ ou en attendant, des amis pour aller prendre un verre.

Chez MS on est un peu comme des numéros contenus dans un environnement ultra controllé: passe de sécurité (même pour aller aux toilettes), barrières, règlementation, etc.. C'est bourré de petits cubicules qui fourmillent et il y a des ascenseurs qui font des sons de musiques en background. MS c'est aussi du café latté gratuit et une immense cafétéria.


Étonnant, y a pas de numéro


Ma collègue de bureau, Nicola, qui est Irlandaise et qui fait des études langagières, s'intéresse particulièrement au français québécois. Ben oui! Elle a même déjà écouté Caméra Café et fait un essai sur la Révolution Tranquille: discussions intéressantes en perspective!

J'ai terminé mon training hier et je commence officiellement lundi prochain. Les prochaines semaines seront plutôt chargées, c'est la fin de l'année financière. Il y a même de bonnes chances que je travaille les week-ends en plus des soirées... C'est bon, ça va faire plus de pognon pour les roadtrips pis les pints de Guiness.

Bref, la vie chez MS promet d'être différente de tout ce que j'ai déjà vécu par le passé en termes d'expérience de travail. J'y suis loin de mes intérêts premiers, mais j'y vois tout de même une occasion intéressante et unique d'aller au delà de ma zone de confort. C'est bien d'être déstabilisé des fois, ça nous permet de développer de bonnes capacités d'adaptation.

Pep is so Googlicious

Parce que c'est pas tous les jours qu'on a une entrevue chez Google, je vous fais un petit compte rendu de l'expérience. Bon, ce sera pas un billet très drôle, mais c'est intéressant de savoir comment ils font ça, les Googlers.

Donc vendredi passé - entrevue de présélection. Suite à l'entretien, j'ai un bon feeling. Je me sens heureux et comblé. La vie est belle.

Mardi matin, email, c'est confirmé, j'ai l'entrevue officielle le lendemain. Après une petite danse, j'essaye de me contrôler un peu et commence à préparer mon entrevue. C'est la première fois que je prépare une entrevue. Je pense que ça ma mit sur les nerfs plus qu'autres choses, mais bon... J'ai préparé des réponses, décortiqué l'offre d'emploi, fait des recherches sur l'entreprise, bref tout ce qu'ils peuvent ben nous raconter dans un CJE. J'ai du mettre un bon 4 heures. Considérant le délais, c'est déjà pas mal.

Voici venu le moment. Je vois l'édifice Google. 15 minutes d'avances, je vais marcher un peu, voir à quoi ça ressemble un Googleplex. Première impression: l'édifice en arrière est pas mal plus beau. L'affiche "Google" et tout petite. Je dois dire que je m'attendais à quelque chose de plus grandiose. Mais.. qu'est-ce que je vois à travers les fenêtres?! Mais c'est la cafétéria Google! C'est donc vrai! Wow, des bons repas gratuits, avec des bonbons et des jeunes frais qui jouent au billard. Ça respire la joie et l'allégresse.

Ok, c'est le temps d'entrer. Sur le mur, grosse projection d'un tour de Google Earth. Design fashion, divans de couleur, réceptionniste blonde qui m'indique comment m'inscrire dans l'ordinateur, je vous jure que c'est pas Phase IV! Je vais attendre sur les divans. Il y a une adversaire. On se yeute, se mesure, se sent un peu, puis on se fait appeler. Je lui fais une jambette. C'était une jambette imaginaire. Malheureusement elle ne tombe pas alors je prend une autre approche et lui souris. On nous fait monter un étage. C'est très aéré, des bureaux très espacés. C'est drôle, c'est la norme ici d'avoir des bébelles de bureaux: affiches, figurines, niaiseries sur des tableaux blancs. Décidément, c'est différent! Je vois personne en haut de 35 ans. Les jeans et les piercings règnent. On nous fait attendre 10 minutes, puis c'est l'heure.

Je rencontre un directeur. Dave, je pense, son nom. Ou David. Peu importe. C'est une fusillade de questions. Mon parcours en 30 secondes? Qu'est-ce que je fais ici en Irlande? Sur un site comme Google Business Listings (un genre de pages jaunes), quelles infos est-ce que je mettrais? Si, dans un pub, on me demandais combien de vaches il y a au Canada, comment est-ce que j'arriverais à une réponse? Si j'étais directeur de Facebook, qu'est-ce que je changerais? D'ailleurs, c'est quoi mon site web préféré? Tu fais de la musique? Qu'est-ce que tu joues? Pourquoi, déjà, t'es ici en Irlande? Des questions? Ok, 20 minutes, fini. Merci!

En sortant, on me rassure, c'est court pour tout le monde. Même que moi c'était un peu plus long.

Ben là, sainte-histoire, combien de vaches au Canada, je l'sais-tu moi, quel processus j'utiliserais pour le trouver..??? J'ai jamais vu ça, une entrevue de même.

J'ai aucune espèce d'idée comment ça a été. Aucune. J'ai répondu à toutes les questions, je pense que je souriais, on a rit une ou deux fois mais, pour vrai, je suis dans le noir absolu. J'ai utilisé un gros 0% de tout ce que j'avais préparé. On a parlé ni de l'emploi, ni de mon expérience, vraiment, c'était toutes des questions aléatoires.

En-tout-cas.. La montagne est gravie, le drapeau planté, reste à voir s'il va tenir le coup! Réponse vendredi promis, début de l'emploi lundi. Si je l'ai, j'en vire une grosse sale vendredi et je paye la tournée à toute la gang. C'est à dire Véro.

Maintenant je vais me gâter. Être à Hull, y'a de la Pataterie Hulloise qui se ferait aller. Je vais devoir me contenter d'un Cornetto.




Cornetti, Cornetto

Observations quotidiennes

Ok, il y a des petites différences à Dublin qui peuvent sembler banales, mais qui méritent tout à fait d'être signalées.

Ces publicités humaines par exemple. Ben oui, il y a des gens dont le travail est de tenir dans leurs mains une pancarte publicitaire, comme cela, en plein milieu du trottoir. Cet emploi plutôt hors de l'ordinaire, et me semble-t-il très peu valorisant, est des plus fréquents à Dublin! Là, j'ai dis à Pep que s'il ne se trouvait pas une job d'ici la prochaine semaine, il n'avait nul autre choix que de faire le piquet dans la rue!! Ha!

Secondo, et là, il s'agit plutôt d'une grosse différence, il y a chaque premier dimanche du mois un marché de chevaux en plein centre-ville! Le dernier a donc eu lieu ce dimanche et j'ai moi-même réalisé la tenue de cet évènement alors que j'attendais le tram et que trois jeunes Irish sont passés sur le trottoir, tous trois chevauchant leur nouvelle acquisition. Il va y avoir de la merde de cheval dans la rue pour une bonne semaine! Sweet!

Des transports et des parcs.

On l'a probablement dit, et on va certainement le redire, après avoir connu Gatineau, le système de transports en commun dublinois est tout simplement merveilleux. Simple, rapide, efficace, accessible, etc. etc. Véro et moi on se le dit presque à tous les jours. Quoique Véro et moi, après presque un mois tout seuls ensembles, on a plus grand chose à se dire, mais quand même.

Si je vous parle de moyens de transports, c'est qu'hier on a essayé les Dublin Bikes pour la première fois. Bon, dans le trafic en sens inverse sur des vélos un peu maladroits, c'était pas ce qu'il y avait de plus romantique, mais un coup arrivé au Phoenix Park, on s'est gâté. C'était très beau. On avait jamais exploré si loin dans ce gigantesque parc urbain.

Pic-nic à côté de chez nous..

D'ailleurs, c'est un autre affaire qu'ils ont très bien compris, ici, les parcs urbain.

Les ciels blancs, dans nos photos, c'est pas parce qu'il fait pas beau.
En fait, il fait presque toujours soleil, c'est juste qu'on est poches comme photographes.

Dans un autre ordre d'idées: incroyable mais vrai, on a droit à une activité sociale ce soir. Mon nouveau meilleur ami (que j'ai rencontré à une entrevue pour une job et à qui j'ai parlé 5 minutes) nous invite à prendre une bière avec lui et sa copine.

Ça je sais pas c'est quoi, j'ai uploadé la mauvaise photo.


Cork, on aime ça!


Cork, Cork, Cork... Sublime cette ville traversée d'une belle rivière et ponctuée de bâtiments colorés. Aussitôt arrivés au centre-ville, nous sommes définitivement tombés sous le charme de cette ville moyenne que l'on dit être la capitale culturelle de l'Irlande. Cela se sentait très bien d'ailleurs avec le style un peu bohémien et artistique de sa population. Ce qui est fantastique (aussi vrai pour Dublin) est la place importante et imposante qui est laissé aux piétons, j'adore pouvoir me balader sans me stresser par des foutus gros véhicules à mes trousses! Un centre-ville vivant, piétonnier, animé et agrémenté de bâtiments qui ont de la gueule, ça rock!

J'aimais la perspective du clocher au loin


En fait, nous avons tellement aimé cette ville, il nous a tellement semblé qu'elle nous ressemblait, que nous avons eu une quasi envie de changer de cap et de venir s'y installer. Mais bon, avec mon nouvel emploi et tout le chichi du changement d'appart, cela aurait été un peu compliqué. Après une séance de "bitchage" contre Dublin parce que ça pu, c'est laitte y a trop de monde - Cork, c'est mieux! - nous nous sommes tout de même réconcillié avec la métropole Irlandaise. C'est vrai, y a des odeurs parfois étranges pis des côtés plus obscures, mais c'est le lot de toutes les grandes villes après tout. Donc Dublin, nous sommes à nouveau amis!


Cork, majestueuse sous la pluie nocturne


Cork 



 

Enfin en Irlande!

Back from the road trip du siècle! Et câline, on a l'impression d'être enfin arrivé en Irlande. C'est pas que Dublin n'est pas irlandaise, mais c'est une métropole, et une métropole, ça ressemble à une métropole. Notre première sortie de la ville (grandement attendue et méritée!) s'est faite dans les comptés de Cork et Kerry. Je vous laisserai Véro décrire la ville de Cork demain, parce que les mots me manquent. Détrompez-vous, on aime beaucoup Dublin, mais là, sainte-histoire on parle pas de la même chose...!

Fergle Bergle en vacances.

Le voyage était vraiment inspirant. Les deux, je pense, on en avait besoin et ça nous a donné un boost de motivation. Avant notre départ, je me suis rendu compte (dans le Tramway) que j'avais oublié le téléphone (à l'appart) et qu'il fallait que je retourne le chercher...! Une chance parce que que j'ai eu deux appels pour des entrevues pendant qu'on était parti

Pépito, le guerrier celte.

Alors donc voilà qu'on s'est loué une voiture pour explorer la contrée. Un peu stressé, parce que je ne connais pas le code de la route et parce qu'il n'y a pas de stationnement pour me pratiquer un peu à conduire à l'envers, c'est à bord d'une Ford Fiesta qu'on est parti vers l'ouest. J'avais hâte de croiser des moutons qui bloquent la rue.

On peut arrêter de rire des clichés irlandais;
c'est vrai qu'y a des moutons partout.

La conduite en Irlande, c'est merveilleux. Ici, on conduit à gauche et on s'assied à droite. Et puis on shift de la main gauche. Et les routes sont à peine assez larges pour deux mini voitures européennes. Ah oui aussi la limite de vitesse est de 100km/h à peu près partout. Vous pouvez vous imaginer que c'est le bonheur quand on croise un camion!

La limite de vitesse est de 100km/h.
Les Irish sont vraiment une gang de pépères.


La côte est tout simplement hallucinante.


Ouain feck c'est ça, là, l'Irlande.