3 Septembre 2010
Si on a pas écrit beaucoup ces temps-ci, c'est pas parce qu'il rien passé, mais au contraire, parce que ça bouge en tabarnouche. Comme on l'a mentionné la semaine passé, on a reçu de la visite, puis on est allé en Europe (c'est à dire en France), plus précisément dans le very french life d'Agathe.
Petit tour de France
En fait, on a pas vraiment vu la France, mais plutôt le Sud, avec ses champs dorés et ses tours de briques. Je ne perdrai pas de temps à vanter la beauté du pays du pain - ce serait désespéré comme tentative et puis vous le savez déjà. Je vais donc me concentrer sur les détails.
Ok, on se débarasse des généralités: les français portent des baguettes sous leurs bras et boivent du vin toute la journée. Ils déjeunent des croissants, mettent du fromage partout et parlent toujours de bouffe. Le service est pourri dans les restos et foufoune c'est la bizoune des filles.
Maintenant, les choses sérieuses.
Un voyage éreintant de 13 heures (qui, mentionons-le, a commencé à 3h50am) nous a mené au microscule village de Noé où nous avons été accueillis dans un fantastique manoir intemporel. Pas fantastique dans le sens "Ah, Épouse, ce dîner est fantastique" mais plutôt dans le sens "Ah, Épouse, voici une créature mi-lutin mi-chat". C'est vrai, à tout bout de champ j'avais l'impression qu'un passage secret allait s'ouvrir sur un (autre) jardin mystérieux.
Il y avait pleins d'étages, plein de pièces, plein d'antiquités et plein de trésors. J'aurais pu passer des jours à fouiller. |
Nous avons été accueillis par ce manoir, certes, mais aussi par un party pour la fête à Agathe qui a dégénéré de la plus belle manière qui soit: un excès de vin et du fois gras direct dans bouche même pas de pain. Il y avait là une gang de français qui, par leur bronzage parfait, tâchaient involontairement de nous rappeler à quel point y fait pas soleil en Irlande. C'était presque gênant parce que j'avais l'impression que ma peau blanche aveuglait mes interlocuteurs.
- J'en ai rencontré un qui joue au hockey et qui connait l'hymne national canadien. C'est déjà plus Canadian que moi.
- J'en ai rencontré une qui collectionnait les canards en plastique pour le bain.
- J'en ai rencontré un qui a une plus grande gueule que Do Dumas.
- J'en ai rencontré un qui a des oreilles d'éléphant mais qui entend rien sauf sa femme.
- J'en ai rencontré une qui voulait juste qu'on parle de comment dire des mots cochons en québécois.
- J'en ai rencontré à peu près 25 qui ont: un cousin, une nièce, une amie ou un beau-frère au Québec.
Évidemment, on a visité un peu le coin. L'ambiance est tellement différente, tellement calme et... française? avec les papis qui vont faire la file jusqu'à l'extérieur du seul commercant ouvert le dimanche: la boulangerie. On a aussi fait un brocante où, comme avec nos ventes de garages, on trouve plein de cochonneries qui valent rien mais qui, dans ce contexte, nous attirent étrangement.
Quiconque a visité le Sud reconnaîtra le typique clocher octogonal de brique. |
Oui oui, c'est des vraies maisons. |
Le vrai highlight, pour moi, a cependant été Toulouse, la ville rose. En fait, elle est pas mal plus pêche que rose. Alors là, ça c'est de l'ambiance urbaine. Ils ont compris quelque chose ici. Bon, c'était un peu chiant sur le coup, mais je fût agréablement surpris de constater que la plupart des boutiques ouvraient très tard le lundi (genre 14h30). Pourquoi pas, dans le fond? Ça aide avec les lundis... Sinon, les fameuses "tites terrasses" étaient au rendez-vous à tous les coins de rues. Ça fait du bien quand on est habitué aux cavernes que les Irish appellent des pubs.
Et pis calvette que les filles sont belles dans le sud. On les croyerait toutes sorties des magazines de filles dont elles sont si friandes.
On s'est arrêté faire une petit prière. |
Y'a pas personne qui pose, ici. |
En conclusion, on a bien été accueilli et c'était le fun de finalement voir la ville dont j'ai tellement entendu parler. Va falloir y retourner c'est clair, pour plus longtemps cette fois-là!! À suivre: notre visite à Carcassonne
Au fait, qu'essé qui se passe, ici? |
Véro, t'as pris le TGV pour t'y rendre? un tgv classe affaire avec vin et bouffe gratos dit? quelle épopée!
Et non Céline, pas de chance cette fois-ci, nous avons voyagé Carcassonne-Toulouse en train régulier. Le confort était au rendez-vous, mais pas le vin pis la bouffe gratos...
Véro